Pourquoi les Suisses sont-ils autant fascinés par l’or ?

Les statistiques révèlent que la Chine est le premier acheteur d’or mondial, mais il n’est pas le seul pays à être friand de ce métal. Bien que la Suisse ne soit, ni le premier, ni le deuxième consommateur de métal jaune au monde, ses habitants possèdent les plus grandes réserves d’or à l’échelle planétaire. Pour certains, ces stocks s’avèrent être insuffisants, ce qui a d’ailleurs poussé la Banque centrale Suisse à mettre en place l’initiative sur l’or en voulant tripler leur réserve d’ici quelques années.

Les Suisses affectionnent particulièrement l’or

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Les données démontrent que la BNS possède 1.040 tonne d’or, et chaque Suisse en possède 128 grammes à part les bijoux, les lingots et autres objets en or qu’il détient à titre personnel. Un chiffre beaucoup plus supérieur comparé aux autres pays ; les Italiens 40 grammes par tête, les Allemands de 42, les Américains de 26 et les Français de 38. Par ailleurs, la production annuelle varie entre 2500 et 3000 tonnes alors que les achats effectués par l’ensemble des banques centrales restent généralement inférieurs à 500 tonnes.

L’or, la meilleure valeur refuge de tous les temps

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L’or fascine les Suisses, ce qui est indéniable. Ayant bénéficié d’une stabilité économique, la Suisse n’a jamais eu besoin de recourir à son or, ce qui lui a permis de renforcer ses réserves qui sont passées de 1.194 tonnes en 1945 à 2.703 tonnes en 1965. Outre que cela, la Suisse a continué jusqu’en 1999, la parité entre l’or et sa monnaie nationale ; le franc Suisse, contrairement aux autres pays. Par conséquent, le pays était contraint de revendre une partie de ses stocks, soit, 1.550 tonnes d’or entre 2000 à 2008. Ce qui était une erreur fondamentale vu que l’or est l’unique bien qui réussit à compenser les inflations.

C’est seulement après la crise financière internationale entre 2008 et 2012 que les Suisses sont convaincus que l’or reste la meilleure valeur refuge pour affronter les éventuelles situations de crise tout en assurant l’indépendance de leur monnaie.