L’or, connu pour sa valeur refuge a vu son cours en baisse. La Bourse des métaux de Londres affiche un cours de l’once vers les 1000 euros au dernier fixing, plus précisément 1008.87 euros. D’après une enquête publiée par le bureau d’étude attaché au Conseil mondial de l’or ou le GFMS, la demande va se tasser durant ce second semestre dans le cas où la Chine arrive à détrôner l’Inde de sa première place sur le marché mondial de l’or.
Lié à la crise occidentale en Syrie
Malgré la tension politique liée à la crise syrienne, l’once n’a pas pu progresser. D’ailleurs, New-York Times a publié que le président Russe Vladimir Poutine a formellement mis en garde les Etats Unis de renoncer à une éventuelle intervention syrienne. Le dossier n’est pas clos, car il met en face à face Moscou et Washington. La situation pourrait amener à redouter les opérateurs boursiers selon un spécialiste. En conséquent, les actions et actifs sont susceptibles d’être recherchés sur les marchés financiers.
La cote du QE chez le Fed
Les Etats-Unis ont été marqué par les mauvais chiffres de l’emploi cette année. Ce qui incite à se demander si la Fed pouvait maintenir son QE (Quantitative Easing). De son côté, le FOMC ou comité de politique monétaire envisage un calendrier sur la baisse du QE. En conséquent, les investisseurs sont en mesure de se préparer pour assister à un retour progressif en autonomie de leurs économies.
Une situation qui se joue contre l’or
La diminution de ses rachats d’actifs obligataires par la Fed voire la moindre dilution monétaire que cela présume appelle à contrer le métal jaune sur le marché. Cependant, l’encours du premier ETF aurifère au monde est resté le même, le SPDR Gold Shares américain n’a pas changé, toujours égal à 917.1 tonnes. La situation haussière de l’or serait donc à court terme selon les analystes de ScotiaMocatta du moment que l’once stagne aux environs des 1000 euros, soit 1348 dollars.